Paris, attaque terroriste de la rue de Monsigny, 12 mai 2018

Une fois encore le terroriste a frappé les innocents. C’était en plein Paris. Cette fois, l’origine de l’individu nous interpelle de manière encore plus particulière.

Quand le premier septembre 2004 j’ai entendu les nouvelles de la Russie, de la petite ville de Beslan, dont jusque alors j’ignorai l’existence, les trois jours qui ont suivis m’ont bouleversé. Je suis allé sur place pour me rendre compte de la barbarie avec laquelle les terroristes tchétchènes et ingouches ont attaqué une école et des milliers d’enfants. Pendant ce temps-là, les médias occidentaux et en particulier français ont eu pour principal souci de critiquer le pouvoir russe et d’insinuer même une culpabilité dans cet acte abject. J’ai préféré, avec l’aide des beaucoup de personnes de bonne volonté de m’occupé du sort des victimes.

Aujourd’hui, c’est l’occident à son tour qui est touché par le terrorisme. En plein centre de Paris, un Tchétchène attaque les innocents. Le pouvoir français et la plus grande partie des médias utilisent toutes les subtilités du langage pour éviter de nommer clairement l’auteur de cet acte, son origine, son parcours, les raisons de sa présence en France.

Je ne prétends absolument pas de savoir comment éliminer le terrorisme, je connais, hélas, trop bien la complexité du sujet, mais…

Il me semble qu’il est légitime de poser quelques questions :

Le terroriste, fort probablement un certain Khamzat A. (nous préférons taire le nom des ces créatures abjectes), né le 1 novembre 1997 en Tchétchénie a été naturalisé français en 2010 – sur quelle base et sur les décisions de qui ?

Il a été fiché « S » – à quoi cela sert de ficher les personnes si cela ne les empêche pas de commettre des actes terroristes ?

Pourquoi le pouvoir français, j’ai envie de dire le « régime français », évite soigneusement d’utiliser les termes précis pour nommer un acte de terrorisme islamisme commis par un Tchétchène – exemples :

Le président français – Emmanuel Macron :

« La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté »

Gérard Colomb, ministre de l’Intérieur :

« Agression à #Paris : je salue le sang froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant. Mes premières pensées vont aux victimes de cet acte odieux. »

NON, il ne s’agit pas d’une « agression », terme communément utilisé pour désigner une bagarre, voir un acte de droit commun.

Si l’auteur de l’attaque au couteau a crié « Allah Akbar », c’est bien la barbarie islamiste qui a encore une fois frappé Paris et la France !

Comment voulez-vous lutter contre un ennemi qui n’est pas défini. Si nous commencions par désigner notre véritable ennemi avec des termes qui sont précis. Il ne faut pas être un expert militaire pour savoir que l’on ne peut pas lutter contre l’ennemi inconnu.

Le régime de Macron, par analogie avec le terme le régime de Poutine et avec lui la grande partie des médias ne veulent pas donner le vrai nom au mal qui nous gangrène.

Citoyens français, citoyens du Monde. Demandez à vos dirigeants des explications. Demain il sera trop tard. C’est vous qui serez des victimes.

Aujourd’hui, au contraire des affirmations hypocrites de vos dirigeants, je pleure véritablement les victimes et leurs familles.

Marek Mogilewicz